Vous êtes-vous déjà demandé comment on attrape le redoutable rhume d’été? Le processus est un peu différent de la variété hivernale. Inutile de dire que rester à la maison quand tous les autres s’en vont à la plage, c’est comme tourner le fer dans la plaie.

En été, le type de rhume qu’on peut contracter est souvent causé par un virus différent appelé infection à entérovirus (non poliomyélitique). Les entérovirus estivaux peuvent cependant entraîner des symptômes respiratoires bénins, des douleurs musculaires et des problèmes gastro-intestinaux, comme la nausée ou le vomissement, que bon nombre d’entre nous appellent l’effroyable «grippe intestinale».

Pour me protéger contre un rhume en été, je me concentre sur quatre éléments clés.

Enrichissement

Chaque jour, je mange un arc-en-ciel de fruits et légumes biologiques. Une portion d’une demi-tasse de fruits et de légumes de chacune de ces couleurs : rouge, orange, jaune, vert, bleu et violet. À la fin de la journée, si je me rends compte que je n’ai rien consommé de violet, je fais un détour au frigo pour prendre une collation de chou rouge ou une poignée de mûres. La multitude d’antioxydants qu’on retrouve dans l’arc-en-ciel de fruits et de légumes équipe votre système immunitaire des éléments nutritifs dont il a besoin pour se défendre contre les rhumes et récupérer rapidement lorsque vous en attraper un.

Exercice

Je fais de l’exercice six jours par semaine. Une course de 10 km, deux jours par semaine, de la musculation pendant 30 min suivie de 30 min d’un entraînement cardio sur simulateur d’escaliers, trois jours par semaine, et un jour de pratique d’ashtanga yoga pendant une heure. Je fais mes 10 000 pas jour après jour. Ce régime d’activité physique conserve la robustesse du système immunitaire. Ce programme est le mien. À vous de créer le vôtre pour essayer de faire de l’exercice de façon régulière.

Sommeil de qualité

J’ai aussi adopté une bonne hygiène de sommeil pour augmenter le taux de mélatonine cérébrale, la nuit, de sorte que les sept heures pendant lesquelles je dors sont de qualité optimale. J’ai recours à des stores occultants, je diffuse du bruit blanc, je garde la température de la chambre à 20,5 °C (69 °F) et je veille au confort et au bon soutien de mon matelas et mes oreillers. Le sommeil est crucial pour recharger le système immunitaire.

Détente

Le stress accroît le cortisol, un suppresseur du système immunitaire.  Lors d’une journée stressante, je me calme en pratiquant une technique de respiration profonde bien étudiée : j’expire complètement par la bouche en chuintant, puis je ferme la bouche et inspire tranquillement par le nez en comptant mentalement jusqu’à quatre. Je retiens ensuite mon souffle en comptant jusqu’à sept. J’expire complètement par la bouche en chuintant tout en comptant jusqu’à huit. Je répète la séquence cinq fois et m’assure de faire l’exercice complet toutes les heures ou deux au cours de la journée.